Cependant, depuis le conflit opposant l’Ukraine et la Russie, l’engrais se révèle être une ressource aux cœurs de débats. « Guerre Russie-Ukraine : des conséquences sévères sur le marché des engrais », « La dépendance du marché des engrais à la Russie met en danger la production céréalière » ou encore « Agriculture : l’urine pour faire face à l’explosion du prix des engrais », la presse à su se saisir du sujet et le traiter, surtout du point de vue des grandes cultures.
Mais l’horticulture est loin d’être épargnée et elle se révèle être touchée de plein fouet par cette crise. En effet, comme nos homologues des grandes cultures, les tensions sur les matières premières couplées à une hausse du coût de l’énergie et du coût du transport ont fait flamber les prix des engrais.
A terme, notre objectif est d’obtenir un outil d’aide à la décision qui nous permette de faciliter l’arbitrage lors du rempotage. Pour l’instant, les modalités de diminution de la quantité d’engrais présentent de bons résultats si un surfaçage est effectué au bon moment. Sans surprise, l’engrais se révèle être une composante essentielle qui nous permet d’obtenir des plantes de qualité. L’année prochaine, nous testerons l’impact de la diminution de la quantité d’engrais sur la qualité de nos plantes.
Le remplacement par des engrais minéraux par des engrais organiques, plus locaux et moins dépendants du marché mondial, pourraient nous apporter une solution à long terme. Mais aujourd’hui, beaucoup de contraintes techniques limitent leur utilisation à grande échelle. Nous surveillons de près le progrès de la recherche scientifique à ce sujet !